"Franchir mes images,
      c'est accepter de sauter dans le vide…"

Ecce Homo

Performance, la nuit de résonance, biennale de lyon, 2013

Performance filmée, à l'occassion de la nuit de résonance, biennale de Lyon
Musée des moulages, université lumière-Lyon 2

Une performance musée des moulages, à l’occasion de la nuit de résonance de la biennale d’art contemporain de Lyon.

Cette performance est la deuxième expérimentation où je fais participer Etienne et Emmanuel, deux models masculins, danseurs et chorégraphes.

« Ecce home » est aussi une série de photographie, l’homme en tant que figue et représentation presque antique est au cœur du sujet.
C’est à la fois un homme primitif, homme naturel, originel, mais un homme contemporain avec des angoisses et questionnement, il chute parfois !

Le sujet des photographies est issue d’une réélection personnelle, comment l’être humain fut amène à s’élever de sa représentation classique de l’homme.
Mes images, la performance sont autant une allégorie physique que symbolique dans ce corpus.

La nature, le musée des moulages me sert de décor, pour créer des fictions « une rhétorique des gestes induit un suspens : l’action semble arrêtée, comme si tout image était un vidéogramme »* pourtant c’est bien dans un mouvement et déplacement que l’action des models apparaît.

« On veut toujours que l’imagination soit la faculté de former des images. Or elle est plutôt la faculté de déformer les images fournies par la perception, elle est surtout la faculté de nous libérer des images premières, de changer les images. S’il n’y a pas changement d’images, union inattendue des images, il n’y a pas imagination, il n’y a pas d’action imaginante » **

Les corps déambulent, s’abandonnent, hésitent dans une chorégraphie en recherche continuelle d’équilibre, où l’espace n’est pas seulement appréhendé, mais aussi ressenti.

*Marie de Brugerolle
** L’Air et les songes, Gaston Bachelard.